Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
VERITE CONSCIENCE EVEIL

Informations, conscience, eveil

Qu'est ce que l'éveil spirituel

Qu'est ce que l'éveil spirituel

~~Chronique et résumé de “Le pouvoir du moment présent” Introduction L’origine de ce livre.

Avant de devenir guide spirituel, l’auteur a traversé des phases difficiles et plus précisément lorsqu’il avait 30 ans. Il a essuyé de nombreuses périodes de dépression suicidaire et c’est alors qu’à l’aube de ses 29 ans, pendant la nuit, il ressentit une souffrance particulière et il prit alors conscience de quelque chose. Cette prise de conscience bloqua l’arrivée de ses nouvelles pensées et il se mit à devenir totalement conscient. C’est alors qu’il vécut quelque chose d’assez étrange, il se mit à avoir très peur et à trembler fortement puis plus rien, il ne se souvient pas de ce qui arriva durant les heures suivantes. Pendant les 5 mois qui suivirent, il vécut dans un étrange état de béatitude et de paix profonde, même si cela diminua d’intensité, il savait que quelque chose lui était arrivé. Quelques années plus tard, il passa du temps à lire des textes sur la spiritualité et à questionner des maîtres spirituels.

C’est de cette manière qu’il comprit que l’intense oppression occasionnée par la souffrance de cette nuit-là devait avoir forcé sa conscience à se désengager de son identification au mental, à ce moi malheureux rempli de peur. La vérité en vous. Comme beaucoup de personnes le questionnaient sur la manière dont il était arrivé à cet état de profonde paix, il se mit à élaborer le livre que cette chronique vous invite à comprendre. Les explications qui suivent alternent entre deux niveaux, d’abord l’auteur vous invite à comprendre ce qui est faux en vous, c’est pourquoi il est question de la nature du dysfonctionnement du mental et de l’inconscience. Cette connaissance est indispensable sinon vous ne pourriez pas reconnaître le problème lorsqu’il se manifeste, il ne peut y avoir de transformation durable si vous revenez sans cesse dans l’illusion et si vous ne faites pas attention à ce qui est faux en vous.

Dans un second temps, il vous explique comment, à partir de vos conditions de vie actuelles, vous pouvez vous aussi accéder à cette profonde transformation. Il vous montre comment se libérer de l’esclavage du mental et comment maintenir cet état de conscience dans la vie quotidienne. Les mots utilisés n’ont pas l’objectif de vous faire comprendre ces concepts, mais de vous inviter à en faire l’expérience pendant que vous lisez. Il se peut que vous trouviez certains passages répétitifs, mais c’est pour mieux vous entraîner dans le moment présent. Le but étant de vous donner un avant-goût de cet état de présence.

Chapitre 1 : Vous n’êtes pas votre mental C’est la pensée compulsive, c’est-à-dire notre incapacité à nous retenir de penser qui provoque des souffrances et des problèmes inutiles. Comme presque personne ne sait comment s’arrêter de penser alors tout le monde est attaché à ce mode de fonctionnement de l’esprit. C’est cet attachement qui crée l’identité à laquelle nous sommes attachés, cette personne qui n’est rien d’autre que le résultat conditionné de la somme de nos expériences passées. Vous pouvez croire ce qui est écrit en lisant ces lignes, malheureusement, à part satisfaire votre mental vous ne pourrez vous libérer qu’en faisant l’effort d’en faire l’expérience par vous-même. Il est très facile de devenir un mendiant spirituel en quête d’illumination, c’est d’ailleurs ce que nous faisons tous lorsque nous achetons des livres, des formations et toute autre chose. Nous devenons des mendiants, car nous avons cette croyance, subtile à déceler, que notre bonheur, notre satisfaction, l’illumination, la richesse, la fin de la souffrance, la paix intérieure, se trouvent à l’extérieur. Si nous pensons que c’est quelque chose qui nous manque alors oui, nous créons de la souffrance et nous la nourrissons de façon permanente. Le mental est un magnifique outil si l’on s’en sert à bon escient.

Par exemple, si vous avez un virus sur votre ordinateur, vous pouvez faire deux choses :

1. Vous pouvez jeter votre ordinateur, vous pouvez vous en débarrasser, le pointer du doigt et désigner le coupable puis le condamner, dans ce cas nous continuons d’alimenter ce concept de dualité qui est en fait le véritable problème. Nous l’avons vu plus haut, si nous nous attachons ou rejetons la faute sur l’extérieur, nous entretenons le problème.

2. Vous pouvez aussi le réparer, et c’est le but de ce livre, que chaque être humain procède à cette opération sur son esprit afin de le nettoyer, de comprendre son fonctionnement et d’entretenir ce merveilleux outil. La souffrance est liée à notre identification au mode de fonctionnement du mental. Encore s’agit-il de pouvoir observer les défauts de ses 2 habitudes sous-jacentes : 1.Rechercher le plaisir à tout prix. 2.Éviter la douleur à tout prix. Dans cette lutte incessante entre ces deux polarités, vous pourrez noter que même la recherche de l’éveil ou de l’illumination comme certains pourraient l’appeler devient « parfois » un frein ou un obstacle pour parvenir à se libérer du mental. La solution s’acquiert dans l’instant présent c’est-à-dire quand le mental est à l’équilibre. Comprenez bien la subtilité écrite dans ces mots : il n’y a pas de catégorisation ou de jugements particuliers envers la douleur ou les plaisirs, ce qui est désigné ici représente la relation que l’on entretient avec les objets sensoriels.

Chapitre 2 : Se sortir de la souffrance par la conscience Ne créez plus de souffrances dans le présent. La souffrance créée dans le présent provient de notre non-acceptation de ce qui est, le mental recherche toujours à éviter ce qui est dans le présent et commence à vous tourmenter en amplifiant votre anxiété ou vos fantasmes. Habitez-vous vraiment dans le présent ? La plupart du temps vous pouvez vous surprendre à penser à l’avenir ou au passé, vous pouvez vous observer en permanence pour comprendre l’échappatoire du mental. Le mental vous emmènera dans le passé lorsque vous faites des courses ou dans l’avenir lorsque vous serez dans une file d’attente, au lieu d’être attentif à ce qui se passe moment après moment, vous penserez sans cesse à ce qui « pourrait » se produire, et à la manière dont vous « devriez y réagir ».

Autrement dit, vous avez peur de ce qui « pourrait » arriver, cette peur amplifie votre attachement au mental et cette résistance à l’instant présent augmente votre souffrance. Dissipez le corps de souffrance. Lorsque vous commencerez à observer vos pensées négatives, vos émotions et cette tension qui demande votre attention, vous pourrez remarquer que la souffrance a besoin de « vous » pour se nourrir. Plus vous y porterez un attachement, une identification et plus elle se nourrira de votre énergie en vous laissant fatigué, épuisé. Lorsque la souffrance est là et que vous la nourrissez, vous en redemandez, c’est comme un bouton de piqûre de moustique que l’on gratte et qui accentue sa démangeaison. En fait, il suffit de ne plus y porter attention et la sensation désagréable disparaît toute seule, encore faut-il en être conscient au bon moment. Dans votre scénario mental, vous êtes soit la victime, soit le bourreau. Vous voulez infliger de la souffrance ou vous voulez en subir, bien entendu vous n’en êtes pas conscient lorsque cela se produit. Si vous en étiez conscient, le scénario de souffrance disparaitrait de lui-même, car c’est folie pure de vouloir souffrir davantage. La souffrance ne veut pas que vous puissiez l’observer, elle a peur de votre présence, de votre conscience.

Ce n’est qu’une illusion dont vous cherchez à vous défaire. Dès que vous parviendrez à devenir le témoin de cette souffrance, votre identification au mental sera rompue et vous aurez découvert votre propre force intérieure, vous aurez accédé au pouvoir de l’instant présent. Tout comme vous ne pouvez vous battre contre l’obscurité, vous ne pouvez pas non plus vous battre contre la souffrance, essayer de le faire ne rajouterait que plus de souffrance. N’ayez pas peur de perdre votre identité. Par moment, vous rencontrerez une très grande résistance intérieure à perdre votre identification à la souffrance. C’est normal, car avec le temps, l’attachement à ce que l’on croit être « notre identité » est de plus en plus fort si bien que nous nourrissons une peur inconsciente de perdre notre identité. Si c’est le cas, observez l’attachement que vous portez à votre souffrance, observez le plaisir curieux que vous tirez de votre propre tourment, la compulsion que vous avez d’en parler ou d’y penser. La résistance cessera si vous la rendez consciente.

Chapitre 3 : Se plonger dans le moment présent Ne cherchez pas votre moi dans le mental. Ne pensez pas qu’il faille être un expert du mental pour apprendre à s’en détacher, cela ne ferait qu’alimenter le besoin d’information continuel de votre mental. Le problème du mental ne se résout pas avec le mental, celui-ci vit avec des besoins infinis et se sent menacé en permanence. Rappelez-vous la dernière fois qu’un inconnu vous a regardé d’un air sérieux sans rien dire…

Qu’avez-vous ressenti ? Mettez fin à l’illusion qu’est le temps. Pour mettre fin à l’identification du mental, la clé c’est de mettre fin à l’illusion qu’est le temps, le temps et le mental sont indissociables. Si vous éliminez le temps du mental, celui-ci s’arrête sauf si vous choisissez de vous en servir. Quand vous êtes identifié au mental vous êtes pris au piège des regrets et de l’anticipation à outrance, vous vous préoccupez en permanence du passé et du futur et vous créez une souffrance qui ne vous aide presque jamais à résoudre les problèmes qui se présentent dans le présent, au contraire, vous risquez même de les aggraver. Ce comportement nait d’une illusion, la promesse d’une satisfaction permanente qui n’a lieu que dans le futur, comme une carotte que l’on ne peut jamais atteindre.

Tout ce qui se passe (d’agréable ou de désagréable) se vit dans le présent, c’est la vérité ultime. Le passé et le futur sont des constructions du mental. Rien ne s’est jamais produit dans le passé, cela s’est produit dans le présent. Rien ne se produira dans le futur, cela se produira dans le présent. L’instant présent est le seul et unique pont qui puisse vous amener au-delà du mental.

Note : J’ai mis énormément de temps à m’approprier cette réflexion, car j’ai toujours pris l’habitude de planifier certaines actions à l’avance ! Comprenez bien ici qu’il n’y a rien de mal à cela lorsque le temps psychologique est utilisé de manière ponctuelle sans créer d’anxiété, de peurs ou de frustrations inutiles. D’ailleurs, si vous y réfléchissez, vous découvrirez que l’instant présent est également le seul moment durant lequel vous pouvez être sincèrement productif et créatif.

Comment accéder au pouvoir du moment présent. Lorsque vous êtes libéré du temps vous percevez les choses d’une nouvelle manière, les couleurs, les sons, les sensations sont plus pénétrants, car le filtre mental n’intervient plus, vous éprouvez plus de paix et un amour profond pour tout ce qui est. Le mental ne peut appréhender ce genre de réalité, car il juge et il étiquette en permanence les sons, les couleurs. Le mental crée des associations, il ne peut pas vous emmener dans la réalité de l’instant présent, car il ne la connaît pas. C’est une autre partie de vous, une partie consciente, attentive et vigilante à chaque subtilité qui apparaît et qui vous emmène gouter à cette paix profonde. Le mental et toutes vos connaissances sont très utiles, ils vous aident à réaliser vos tâches, à accomplir votre travail, ce sont de véritables compagnons pratiques dans la vie de tous les jours, mais ils ont leurs propres limites.

Le mental ne peut pas régir tous les aspects de votre vie, il peut se transformer en un véritable parasite si vous ne le surveillez pas et il peut endommager vos relations. Vous pourrez faire l’expérience fugitive de cet instant présent lorsque vous ressentez un amour profondément intense pour une personne ou que vous admirez un paysage époustouflant. Le but n’est pas de s’accrocher ou de rechercher en permanence ce genre de sensations, mais de basculer dans le présent en permanence. La méthode est simple, vous devez briser la vieille habitude de nier le présent et d’y résister.

Entraînez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur lorsque la situation ne s’y présente pas. Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez dans votre quotidien. Si vous n’y arrivez pas, observez la tendance de votre mental à vouloir fuir l’instant présent. Vous constaterez qu’il imagine en général l’avenir comme étant meilleur ou pire que le présent. Dans le premier cas, il vous donne du plaisir et de l’espoir par anticipation sinon il créera de l’anxiété, vous devez prendre conscience que ces illusions ne reflètent pas la réalité de l’instant présent. Si vous le niez, c’est que vous êtes encore attaché à votre mental, observez cet attachement, cette résistance. Dès l’instant où vous observez que vous n’êtes plus présent, vous l’êtes. Chaque fois que vous pouvez observer votre mental, vous n’êtes plus pris à son piège. Soyez présent en tant qu’observateur de votre mental, de vos pensées, de vos émotions et de vos réactions dans certaines situations.

Chapitre 4 : Les stratégies du mental pour éviter le moment présent Perdre le moment présent, c’est l’illusion fondamentale. Il est vrai que nous avons tous des problèmes à résoudre dans nos vies, nous avons tous des factures à payer et de plus en plus de choses auxquelles il faut penser, qu’il faut planifier, suivre, etc. Supprimer la souffrance associée au temps psychologique ne veut pas dire que vous ne pourrez pas résoudre ces différents problèmes. Cela veut simplement dire que vous surmonterez toutes ces difficultés les unes après les autres en étant totalement présent. Vous resterez attentif aux vibrations subtiles qui animent chaque cellule de votre corps et de cette manière vous serez en paix pour faire face à chacun de ces problèmes. Vous n’aurez ni le besoin ni l’envie de créer des souffrances supplémentaires en générant de l’anxiété pour l’avenir ou des regrets pour le passé.

Perdre le moment présent c’est perdre cette paix intérieure qui nous aide à affronter les problèmes de la vie d’une manière saine et sereine. Cette transformation nécessite beaucoup de persévérance et un effort permanent de rester dans le présent. Au début vous faites l’expérience fugitive de votre conscience, vous faites de furtifs allers-retours entre la présence et les dimensions du temps. Vous prenez ensuite l’habitude de noter à quel point vous n’êtes pas régulièrement présent. C’est cette attitude, cette capacité à reconnaître vos absences qui vous fera progresser à pas de géant. À chaque fois que vous prendrez conscience que vous n’êtes pas présent, vous le deviendrez aussi rapidement. Comment se libérer du tourment. Pour vous entraîner, vous pouvez être attentif aux émotions ou pensées négatives qui apparaîtront lorsqu’une situation vous déplaira, lorsque vous écouterez une personne que vous n’aimez pas ou que vous ferez une activité qui vous déplait. Une fois que vous aurez pris conscience de l’apparition de ces pensées et de ces émotions, vous pourrez observer plus en détail le mécanisme qui les a fait naître.

Si vous alimentez ces pensées ou ces émotions au lieu de rester le témoin de leur apparition et de leur disparition, vous allez créer de la souffrance. Si vous créez de la souffrance, faites néanmoins l’effort de constater que vous n’en voulez pas, la plupart du temps, ce n’est pas la situation présente qui est à l’origine de notre souffrance.

Note : Je sais que c’est parfois très difficile à admettre. Ce sont en réalité, les pensées et les émotions qui naissent lors de cette situation qui nous empêchent de faire face à ces difficultés. Le meilleur moyen d’en être persuadé c’est de s’entraîner à en faire l’expérience, sinon, que vous y croyiez ou non cela ne changera rien dans votre vie. Où que vous soyez, soyez-y totalement. Essayez de vous surprendre en train de vous plaindre, en train de vous juger (ou de juger quelqu’un d’autre), que ce soit en paroles ou en pensées. Se lamenter c’est ne pas accepter ce qui est. Cette attitude comporte une composante négative dont on n’a pas toujours conscience. Lorsque l’on se plaint, on est une victime et l’on développe la certitude que nous sommes impuissants. Lorsque l’on s’exprime ou que l’on agit consciemment alors on reprend le pouvoir d’accepter ou de changer la situation qui nous déplait.

Pour passer à l’action, commencez par observer votre résistance intérieure afin de désamorcer la négativité associée à la situation. L’action qui résulte de la compréhension des besoins est plus efficace que celle qui découle de la négativité.

Même si parfois, il vaut mieux passer à n’importe quelle action que de ne rien faire (surtout si l’on patauge depuis longtemps au même endroit). Si vous commettez une erreur, vous apprendrez et grandirez face à cette expérience et dans ce cas, ce ne sera plus une erreur. L’erreur c’est de rester coincé dans un piège sans rien faire, dans ce cas c’est généralement la peur de changer qui vous maintient dans ce piège. Si c’est le cas, reconnaissez-la, observez-la tout en passant à l’action, elle vous accompagnera surement, mais au fur et à mesure que vous y serez confronté, son intensité diminuera. Si vous êtes dans une situation que vous ne pouvez pas changer, alors acceptez totalement ce qui se passe actuellement pour laisser tomber la charge négative qui lui est associée. Observez cette résistance intérieure et comprenez-la.

Ne pensez pas que c’est synonyme d’abandon ou de faiblesse, car le lâcher-prise cache en lui-même une grande force. Une force qui vous donnera le pouvoir nécessaire pour accepter ou attendre que la situation se change d’elle-même. Dans tous les cas, vous serez libéré intérieurement. S’il y a quelque chose que vous devriez faire et que vous ne faites pas, alors faites-le maintenant ou acceptez votre inactivité. Si tel est votre choix, allez-y à fond et amusez-vous, soyez aussi inactif que possible.

Si vous y allez à fond et consciemment, vous en sortez bientôt, ou peut-être pas, mais de toute façon vous avancez avec un esprit libéré des résistances intérieures, vous ne serez pas stressé, car vous ne résisterez pas à l’instant présent. Si vous êtes stressé, c’est que vous êtes pressé d’arriver au futur, vous n’acceptez pas votre situation présente et vous n’avez pas encore conscience que cette résistance vous freine dans vos projets.

Note : Relisez bien la phrase ci-dessus ! Le stress est provoqué par le fait que l’on est « ici » alors que l’on voudrait être « là », vous êtes dans le présent alors que vous voulez être dans le futur. Si vous réfléchissez bien à cette dernière phrase, vous comprendrez l’illusion entretenue par le stress et pourquoi c’est un piège sans fin qui s’autoalimente en permanence. Vous pouvez avoir besoin de travailler, de vous déplacer, même de courir avec une grande énergie, une grande rapidité, vous pouvez le faire sans vous projeter dans l’avenir.

Vous pouvez le faire en étant pleinement conscient de votre mouvement et de l’intensité de votre énergie à ce moment-là. C’est dans ces conditions que vous pourrez travailler ou courir sans stress et avec plus d’attention et de précision. Vous serez débarrassé du stress et totalement présent dans votre activité. Que vous fonciez ou que vous laissiez tomber, observez votre mental. Il vous dira peut-être « Arrête, tu perds ton temps » « Tu devrais prendre une pause » ou « Tu devrais travailler plus ». Observez-le et souriez-lui. Note : Maintenant, vous comprenez l’origine du titre de mon blog « Sourire au stress ».

Chapitre 5 : La présence en tant qu’état Ce n’est pas ce que vous pensez. Si vous essayez de comprendre ce que signifie « être présent », vous n’y arriverez pas, car le mental ne peut pas comprendre quelque chose qui le dépasse. Pour comprendre, il faut faire l’expérience de la présence. Tentez l’expérience suivante, fermez les yeux, soyez attentif et posez-vous la question suivante : « Je me demande ce que sera ma prochaine pensée. » Restez attentif et observez ce qui arrive. Soyez comme un chat qui guette le trou d’une souris, ou un vieux sage qui observe des enfants jouer (les enfants sont les pensées qui arrivent).

Essayez maintenant. Vous aurez compris que lorsque vous êtes attentif, vous êtes libéré de toutes pensées, vous aurez également noté qu’il ne vous est pas encore possible de rester attentif assez longtemps pour rester présent durant de longues durées. C’est un entrainement qui demande de la patience. Pour rester présent, soyez bien ancré dans votre corps, habitez-le pleinement. Vous pouvez garder une partie de votre attention fixée sur certaines parties de votre corps. Vous devez faire l’effort de ressentir votre corps de l’intérieur. corps-femme ©Meckfisto Cela peut faire usage d’ancre (comme l’ancre d’un bateau), de cette manière vous l’empêchez de dériver et vous restez à proximité de l’instant présent. Dans cet état, vous ne pouvez pas avoir peur, vous ne pouvez pas vous sentir tendu, vous êtes en paix, mais vous êtes vigilant, vous êtes présent à votre être. Votre personnalité, votre ego ou votre identité ne sont plus là, mais rien n’est perdu puisque vous êtes ici et maintenant, vous venez de vous retrouver avec vous-même. La beauté nait dans le calme de la présence. Il est possible que vous ayez déjà fait l’expérience d’une soudaine lucidité lorsque vous êtes seul, en pleine nature ou en train de faire une merveilleuse expérience.

. Lire la suite: http://www.des-livres-pour-changer-de-vie.fr/le-pouvoir-du-moment-present/#ixzz41AQ9n2GW Follow us: @OlivierRoland on Twitter

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article